Communiqué de presse
Anne MAGNANT, Présidente du Cercle Richelieu Senghor de Paris, a remis le Prix Richelieu Senghor 2010 à l’issue du colloque organisé par le cercle Richelieu Senghor le 1er décembre 2010, au Palais du Luxembourg, à Paris : «50 ans après les indépendances africaines, 40 ans après la conférence de Niamey, que peut apporter la francophonie au 21ème siècle?». Pour contribuer à la célébration de ces deux anniversaires, le jury, présidé par Bernard DORIN, ambassadeur de France, a décerné le prix à Jean-Louis ROY, Ancien secrétaire général de l’Agence intergouvernementale de la Francophonie (AIF) dont l’action a fortement concouru au renforcement de la francophonie institutionnelle.
Jean-Louis Roy est titulaire d’une maitrise es art en études médiévales et d’un Ph. D en histoire. Après avoir dirigé le centre d’études canadiennes françaises de l’Université McGill, il a été directeur du quotidien Le Devoir à Montréal puis Délégué général du Québec à Paris.
De 1990 à 1998 M.Roy a été Secrétaire général de l’Agence de coopération culturelle et technique (ACCT), devenue Agence intergouvernementale de la Francophonie (AIF). Au cours de ses deux mandats (1990-1993 et 1994-1998), il était chargé de mettre en œuvre les décisions des Sommets de Chaillot, Maurice, Cotonou et Hanoi ainsi que d’animer la coopération multilatérale francophone. C’est notamment grâce à sa compétence, son dynamisme et sa clairvoyance que les orientations nouvelles visant à donner à la Francophonie un rôle plus politique ont pu aboutir et que les importantes réformes décidées par les Sommets se sont concrétisées. Jean-Louis Roy a préparé les dossiers, fait connaître aux pays membres les objectifs en matière politiques, économiques et sociales, appuyé les gouvernements dans la mise en place des réformes institutionnelles amorcées dans leurs pays respectifs, présenté les résultats obtenus et les difficultés rencontrées. Il a également participé aux grands débats des Nations Unies, de l’OUA, de la Banque mondiale et aux Conférences mondiales sur l’environnement, le développement social, la démographie et les Droits de l’homme. Il a toujours été animé par la volonté de promouvoir le développement et la coopération, la bonne gouvernance et le respect des valeurs démocratiques et de la liberté.
Depuis 2008, Jean-Louis Roy dirige l’Observatoire mondial des droits de l’homme au Centre de recherche en droit public de la faculté de droit de l’Université de Montréal; il est, par ailleurs, président de Partenariat International, société conseil en relations internationales et en affaires publiques, et de la Fondation Partenariat Solidarité, qui œuvre à l’éducation des jeunes filles au Burkina Faso. Il préside en outre le conseil d’administration du Centre de la francophonie des Amériques.
Le prix Richelieu Senghor est placé sous le Haut patronage de Monsieur Abdou DIOUF, ancien Président du Sénégal, Secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie.
Intervention de Jean Louis ROY
Madame la présidente du Cercle Richelieu Senghor, Anne Magnant,
Monsieur l’ambassadeur de France, Bernard Dorin,
Mesdames et messieurs,
Chers amis,
Vous me faites un grand honneur en me remettant ce prix prestigieux et, ce faisant, en ajoutant mon nom à ceux et celles qui, avant moi, ont été honorés par votre Cercle. Je vous en remercie chaleureusement.
Monsieur l’Ambassadeur, vous venez de rappeler les étapes majeures de mes engagements successifs comme universitaire, journaliste, diplomate, écrivain et haut fonctionnaire international. Vous avez eu l’amabilité de signaler les passions durables qui, à votre appréciation, traversent ces étapes et leur donnent cohérence et sens. Selon votre habitude, vous êtes allé à l’essentiel. Je n’ai rien à retrancher, rien à ajouter.
Peu nombreuses et complémentaires, ces passions durables ont structuré et structurent toujours ma vie. L’attention à la longue durée de l’histoire, à l’émergence de l’avènement plutôt qu’à la succession des évènements constitue la première de ces passions. La fécondation réciproque des cultures et la valorisation du savoir viennent la conforter cette première passion. Je les trouve l’une et l’autre nourricières au sens quasi charnel du terme. Je tiens leur manque comme une indigence terrible pour les personnes et les sociétés qui en sont privées. Si ce manque a d’importants effets sur la qualité de la vie matérielle, il a surtout d’effroyables conséquences sur la vie spirituelle, culturelle et sociale, sur la capacité des hommes à réinventer sans cesse les liens qui rendent possibles leur vie propre, leur vie en société et les rapports féconds entre les communautés humaines.
Les structuralistes évoquent de convergentes architectures entre les sociétés dans le langage, les symboles, les mythes, les peines et les joies. Leurs thèses que je maîtrise mal m’ont toujours inspiré. Mais ce sont les éthiciens qui, à mon appréciation, plongent le plus loin dans le savoir humain. En effet, ces derniers recherchent sous les actes, les causes; sous ces dernières, les motivations et sous les motivations, les valeurs. L’unité de l’humanité est dans ce dépassement de la causalité et l’entrée dans cette autre dimension, vaste et précise, où les valeurs éclairent finalement tout le reste. Voilà pourquoi j’étais heureux que vous évoquiez mon engagement en matière de promotion et de protection des droits de l’homme, comme vous dites ici; pour les droits de la personne, comme on dit au Québec. Cet engagement accompagne l’ensemble des missions et fonctions que j’ai assumées. Entre la complémentarité des cultures, le savoir comme oxygène de l’être et les droits universels ou leur manque, se déploient les vies, hors de la nécessité et de la crainte ou totalement émergées dans le combat pour se libérer de l’une et l’autre.
Mes métiers successifs d’historien, de journaliste et de diplomate m’ont mis en présence d’innombrables vies.
Comment ne pas être émerveillé par une telle abondance et une telle diversité et la capacité qu’elles recèlent d’assurer les filiations, toutes les filiations, la capacité aussi de créer l’art, la science et le droit?
Comment ne pas être ému par cette incessante recherche de systèmes susceptibles de conjuguer les deux aspirations humaines fondamentales que sont l’égalité et la liberté?
Comment ne pas être attentif aux incessantes délibérations visant à fonder et à refonder les relations entre les sociétés, à valoriser les zones d’intérêts matériels et spirituels réciproques et à limiter les effets des visées antagonistes?
Telles étaient mes références et mes convictions quand, en 1989, les États et gouvernements membres de la Francophonie me confièrent le mandat de développer, d’animer et de consolider la communauté francophone internationale. J’ai, ce matin devant vous, évoqué longuement les enjeux et défis de cette décennie, la dernière du précédent siècle, où j’étais aux affaires. Je n’y reviendrai pas. Permettez-moi cependant, en m’inspirant des travaux de notre colloque, d’évoquer certains des enjeux qui ont fait l’objet de nos débats et qui constituent des éléments de réponse à la question centrale qui nous rassemble aujourd’hui : Que peut apporter la Francophonie au XXIe siècle?
M’inspirant du magistral exposé du professeur Jacques Chevrier, je dirais que la Francophonie est inintelligible hors la longue durée de l’histoire. Elle surgit à la jonction de séquences séculaires d’évènements, d’appréciations et de rapports changeants. Existerait-elle sans le combat des intellectuels noirs américains, hexagonaux ou coloniaux qui, regroupés à Paris avant la Seconde Guerre mondiale, ont réclamé la décolonisation et l’égalité des nations du monde? Senghor appartenait à cette mouvance. Quel superbe exemple de l’enrichissement réciproque des cultures et de leur mise en synergie. Voilà que se lève l’homme noir demandant que soient radicalement changés les rapports de force prévalant dans le monde depuis quatre siècles et davantage. À moins de se résoudre à gérer le statu quo, ne faut-il pas se demander quels rapports de force appellent aujourd’hui une telle remise en question et méritent une telle coalition? Viennent à l’esprit la sauvegarde de la diversité spirituelle et culturelle de la famille humaine ou encore la nature de la croissance et les exigences du développement partagé. Les finalités de notre communauté n’ont rien à voir avec le court terme. La Francophonie constitue en effet un projet de rassemblement, de convergence et d’influence : rassemblement des francophones et des francophiles; explicitation et mise en convergence de leurs valeurs partagées et stratégie d’influence dans les affaires du monde. Aucune de ces dimensions ne peut se satisfaire du court terme. En conséquence, il faut penser la Francophonie, définir ses activités et interventions, évaluer ses choix stratégiques et ses grands programmes en fonction du long terme, de la plus longue durée dans le nouveau siècle.
Dans cette perspective le premier enjeu de la Francophonie aujourd’hui se situe sur son continent d’origine, le continent africain. La pièce maîtresse de notre rencontre est sans conteste la présentation et la discussion des contenus du Rapport sur la langue française dans le monde 2010 rendu public récemment par l’Organisation internationale de la Francophonie. Ce remarquable document allie le savoir dont je parlais précédemment et la perspective de la longue durée que je viens d’évoquer. Il confirme d’une façon non équivoque que notre rassemblement et notre langue trouveront leurs assises démographiques en Afrique, et nul part ailleurs. Ils y trouveront leurs assises et leur avenir. Certes, notre langue ne va pas disparaître demain mais telle n’est pas la question. Ce qui est en cause c’est son poids relatif et, en conséquence, sa place dans la géolinguistique en gestation dans ce siècle. Ce poids et cette place pourraient être déterminants si tous les locuteurs potentiels de notre langue sur le continent sont et seront pris en compte, en clair si les enfants des pays francophones d’Afrique sont scolarisés. Nous pourrions alors être 500 millions de locuteurs de notre langue partagée en 2050. Ce rappel fixe l’une des obligations incontournables de notre communauté, obligation par rapport à ses propres intérêts, obligation aussi s’agissant des droits de la personne tant, en 2010, le déni d’éducation constitue une remise en cause radicale de l’ensemble des contenus de la Déclaration universelle des droits de l’homme. Enfin, cet enjeu en recouvre un autre, soit la place du continent dans les affaires du monde, le développement de sa population, l’aménagement de son territoire par la mise à niveau de ses infrastructures là où elles existent ou de leur création là où elles font défaut.
Enfin, puisqu’il faut choisir, je rappellerai en terminant nos réflexions et discussions concernant l’importance prise aujourd’hui par les diasporas dans notre monde et dans notre temps. La Francophonie a vocation à exister et à se manifester globalement. Le rassemblement qu’elle permet ne doit pas, ne peut pas, se confiner aux espaces politiques traditionnels. Si elle existe manifestement à l’intérieur de ces frontières, elle les déborde aussi. La Francophonie est partout, en Chine, en Inde, en Russie… Elle est dans les Amériques où 33 millions de locuteurs de notre langue sont établis. Comment rejoindre ces diasporas, ces francophones et ces francophiles qui sont nos relais hors la géographie convenue de notre communauté. Comment notamment contribuer au maintien et à l’enrichissement de l’enseignement de notre langue commune partout dans le monde? Ces enjeux en recouvrent d’autres qui sont eux aussi déterminants. Ceux-là rejoignent la capacité de notre communauté de se penser comme communauté multilingue et multiculturelle, de refuser tout recul concernant les droits des minorités, de poser sans cesse la question des libertés humaines et de contribuer à la recherche des conditions nouvelles de leur exercice dans notre monde globalisé.
Chers amis, le projet francophone n’est pas achevé. Il ne le sera jamais. Notre colloque a bien montré l’intime relation qui lie les changements du monde et les changements de la Francophonie. Senghor se réjouirait manifestement de cette convergence. Il la souhaitait en son temps. Il la verrait à l’œuvre dans le nôtre. En acceptant le prix qui porte son nom, j’ai une pensée pour cet enfant d’Afrique qui a vu et pensé l’unité de la civilisation humaine et chéri la richesse de sa diversité constitutive.
Jean-Louis Roy
Curriculum vitae de JEAN-LOUIS ROY
RENSEIGNEMENTS PERSONNELS
Nom : ROY
Prénom (s) : Jean-Louis
Date de naissance : Le 1er février 1941
Nationalité : Canadienne
FORMATION
Institution Année Diplôme
Université Mc Gill 1965 Ph.D. en Histoire
Université de Montréal 1964 Maîtrise ès arts en Études médiévales
Université de Montréal 1963 Licence en Philosophie
Université Laval 1962 Baccalauréat ès arts en Histoire
EXPÉRIENCES PROFESSIONNELLES
– 1971-1981 : Membre et Directeur du Centre d’Études canadiennes françaises à l’Université McGill.
– 1981-1986 : Directeur du quotidien « le Devoir » à Montréal.
– 1986-1990 : Délégué général du Québec à Paris et Délégué aux Affaires multilatérales francophones. Comme Délégué général du Québec, Jean-Louis Roy était responsable de tous les dossiers de coopération bilatérale entre le Québec et la France. Comme Délégué aux Affaires multilatérales francophones, il participait activement à tous les comités de travail de la communauté francophone internationale et à la préparation des Sommets des chefs d’État et de Gouvernements
– 1990-1998 : Secrétaire général de l’Agence intergouvernementale de la Francophonie (AIF), Paris. En tant que Secrétaire général de l’AIF, Jean-Louis Roy était chargé de donner suite aux décisions des Sommets des Chefs d’État des 49 pays membres de la Communauté francophone internationale et d’animer la coopération multilatérale francophone. Sous l’autorité du Conseil d’administration formé des ministres des Affaires étrangères des pays membres, il préparait l’ensemble des dossiers faisant l’objet des orientations politiques, assurait la diffusion des orientations retenues en matière de réformes politiques, économiques et sociales, appuyait les gouvernements des pays membres dans la mise en place des réformes institutionnelles amorcées dans leurs pays respectifs, facilitait les communications ainsi que les échanges sur les initiatives mises en oeuvre, faisait rapport sur les résultats obtenus, les difficultés, les limites ou contraintes politiques rencontrées, etc.
Comme Secrétaire général, il participait également aux grands débats conduits par les Nations Unies, l’OUA, la Banque mondiale etc. ainsi qu’aux Conférences mondiales consacrées à l’environnement, au développement social, à la démographie, aux Droits de l’homme, au statut de la femme.
Enfin, il a géré une organisation comptant quelque 225 personnes provenant de 40 pays différents et disposant de représentations à New York, Genève, Bruxelles, Hanoi, Libreville, Lomé et Québec.
– 1998 à 2002 : Au terme de ses deux mandats (1990-1993, 1994-1998) comme Secrétaire général de l’Agence intergouvernementale de la francophonie (A.I.F.), Jean-Louis Roy a été associé aux universités de Moncton (Nouveau Brunswick) et de York (Ontario) ainsi qu’à l’École Polytechnique de Montréal (Québec). Il a de plus été invité par les Universités de Dresden (Allemagne) et Yaoundé I (Cameroun) et des institutions
culturelles ou scientifiques du Burkina Faso, du Sénégal, de France, de Hongrie, de Roumanie… Il est présentement Chancelier de l’Université Sainte-Anne de la Pointe de l’Église en Nouvelle-Écosse.
Durant cette période, il a siégé sur divers conseils d’administration dont le Haut Conseil de la Francophonie, le Centre International pour le Développement de l’Inforoute en Français, la société C.R.C. SOGEMA, l’ONG Mer et Monde et le Conseil Consultatif de l’École Polytechnique de Montréal (rayonnement international). Dans ses différents mandats, il a exercé des fonctions de conseil en matière de développement international,
de bonne gouvernance, de respect des valeurs démocratiques et des droits et libertés. De 1998 à 2002, Jean-Louis Roy a présidé aux activités de Partenariat International, dédié exclusivement à des activités de coopération entre le Canada et l’Afrique dans le domaine économique et culturel. En 2000, il a reçu le prix, Droits et Libertés 2000 de la Commission des droits de la personne et droits de la jeunesse du Québec.
– 2002 à 2007: Jean-Louis Roy a été président de Droits et Démocratie (Centre international des droits de la personne et du développement démocratique) du 19 août, 2002 au 19 août 2007. Août 2007 : à l’été 2007, Jean-Louis Roy a repris ses fonctions de Président de Partenariat International. De plus, il préside le conseil d’administration du Centre de la francophonie des Amériques, tout en étant membre des conseils d’administration suivants : la Société CRC Sogema, le Conseil des relations internationales de Montréal (CORIM), le Centre d’études et de recherches internationales de l’Université de Montréal (CERIUM) et le Conseil consultatif de l’École des affaires publiques et internationales de Glendon, à l’Université York. Depuis 2009,il siège également au Conseil consultatif d’EDC sur la responsabilité sociale des entreprises et au Conseil consultatif de McGill News, Alumni Magazine.
– Janvier 2008 à ce jour: Jean-Louis Roy est chercheur invité au Centre de recherche en droit public de la Faculté de Droit de l’Université de Montréal. Il y dirige l’Observatoire mondial des droits de l’homme. 2009 Responsable de la préparation des documents de la Conférence organisée conjointement par l’OIF et l’ISESCO, conférence dédiée au dialogue des civilisations (Kairouan) et Président de la Conférence Une nouvelle Afrique organisée par le Conseil canadien pour l’Afrique (Ottawa) et du Forum Africa 2009 (Montréal). Jean-Louis Roy préside également le conseil d’administration de la Fondation Partenariat Solidarité, vouée à l’éducation des jeunes filles au Burkina Faso.
AFFILIATIONS, PUBLICATIONS et DISTINCTIONS de JEAN-LOUIS ROY
AFFILIATIONS
- 2004 Membre du Conseil d’administration du Centre d’études et de recherches internationales de l’Université de Montréal.
- 2000-2006 Chancelier de l’Université Sainte-Anne, Church-Point, Nouvelle Écosse.
- 1998 Président, Partenariat International.
- 1995 Membre du Conseil d’administration, Centre international pour Développement de l’Inforoute en français.
- 1985-2000 Membre du Haut Conseil de la francophonie présidé par le Président de la République française.
- 1978-1980 Président, Fédération des associations de professeurs des Universités du Québec.
- 1978-1980 Commissaire, Commission des droits et libertés de la personne, Gouvernement du Québec.
- 1976-1978 Président, Ligue des Droits de l’Homme du Québec.
- 1972-1975 Chercheur, Consortium de recherche Canada – États-Unis, Harvard University, Fletcher, School of Law and Diplomacy, McGill University, Université de Montréal, Université Laval.
PUBLICATIONS
- Quel avenir pour la langue française? Francophonie et concurrence culturelle au XXIe siècle, Éd. Hurtubise HMH Ltée, 2008, Montréal, 269 p. L’ouvrage est paru en langue arabe aux Presses de l’Université Saint-Joseph de Beyrouth et paraîtra en langues portugaise et anglaise au premier trimestre 2010.
- Montréal, ville nouvelle, ville plurielle, Éd. Hurtubise HMH Ltée, 2005, Montréal, 232 p.
- Technologie et géopolitique à l’aube du XXIe siècle, l’impasse, Éd. Hurtubise HMH Ltée, 2003, Montréal, 269 p.
- L’enchaînement des millénaires, Éd. Hurtubise HMH Ltée, 2001, Montréal, 265 p.
- Une nouvelle Afrique à l’aube du XXIe siècle, Éd. Hurtubise HMH Ltée, 1999, Montréal, Maisonneuve Larose, Paris, 162 p.
- Le Monde en 2020, Fides, 1999, Montréal, 55 p.
- Lumière d’Afrique, Éd. Feu de Brousse, 1997, Dakar, Sénégal, 123 p.
- Le Pèlerin Noir, Éd. Hurtubise HMH Ltée, 1997, Montréal, 178 p.
- Mondialisation, développement et culture : la médiation francophone, Éd. Hurtubise HMH Ltée, 1995, Montréal, 155 p.
- Des vies et des fleuves, Éd. Hurtubise HMH Ltée, 1995, Montréal, 104 p.
- La Francophonie, Le Projet communautaire, Éd. Hurtubise HMH Ltée, 1993, Montréal, 200 p.
- La Francophonie, l’émergence d’une alliance, Montréal, 1989, Hurtubise HMH Diffusion Hâtier, 131 p.
- 1992, l’Europe du XXIe siècle, Montréal, Hurtubise HMH / Éd. Vander (Belgique) / Macmillan Publishing Co. (langue anglaise), 1988/1991, 170 p.
- Terre féconde, Montréal, Leméac, 1979, 184 p.
- Le choix d’un pays, le débat constitutionnel Québec-Canada, 1960-1976, Montréal, Leméac, 1978, 366 p.
- La Beauceronne, Marie à Georges à Joseph, Québec, Garneau, 1977, 159 p.
- La Marche des Québécois, le temps des ruptures (1945-1960), Montréal, Leméac, 1976, 383 p.
- L’Arche dans le regard, Québec, Garneau, 1975, 159 p.Édouard-Raymond Fabre, libraire et patriote canadien 1799-1854 : contre l’isolement et la sujétion, Montréal, Hurtubise HMH, (Coll. Histoires, Les cahiers du Québec), 1974, 220 p.
- Rameaux de vieil arbre, Sherbrooke, Éd. Cosmos, 1973, 61 p.
- Les frontières défuntes, Montréal, Déom, (Coll. Poésie canadienne), 1972, 139 p.
- Les programmes électoraux du Québec, Montréal, Leméac, 1970; Tome 1: 1876 – 1927, 237 p.; Tome 2 : 1931-1966, 212 p.
- Maîtres chez nous (dix années d’action française, 1917-1927), Montréal, Leméac, 1968, 76 p.
DISTINCTIONS
- Commandeur de l’Ordre du Mérite des Arts, des Lettres et de la Communication, Burkina Faso
- Grand officier de l’ordre de la Pléiade
- Grande Croix du Sud, Gabon.
- Ordre national, République centrafricaine.
- Médaille d’honneur du Conseil international des Archives.
- Ordre de la Pléiade.
- Ordre de Fraternité de Plume de l’Association des Écrivains africains.
- Récipiendaire du Jasmin d’Argent.
- Officier de l’Ordre national, Burkina Faso.
- Médaille de l’Amitié du Vietnam.
- Commandeur de l’ordre National du Lion, Sénégal.
- Médaille du Mérite de l’Islamic Educational Scientific and Cultural Organisation
- Commandeur de l’Ordre national, Bénin
- Doctorat Honoris Causa (Droit), Université de Moncton (N.B.), 1992.
- Doctorat Honoris Causa (Lettres), Université Sainte Anne (N.E), 1985.
- Officier de la Légion d’Honneur, France.
- Prix Droits et Libertés 2000 de la Commission des droits de la personne et droits de la jeunesse du Québec.
- Ordre des francophones d’Amérique, décerné à l’Assemblée nationale du Québec, le 14 mars 2007.